... de l'efficacité de l'homéopathie

Intro...

Il y a ceux qui y croient dur comme fer et puis c'est tout, ya rien à discuter !
Et il y a ceux qui dénoncent une arnaque, un effet placebo.
Enfin, il reste beaucoup de monde entre ces deux extrêmes, notamment des observateurs ouverts, des scientifiques curieux, des gens sans a-priori qui essaient de discerner quelque chose dans un domaine où le psychologique, le mental peuvent brouiller les signaux...

Gosse, j'ai suivi des traitements homéopathiques, avec plus ou moins de succès... Plus la pathologie était compliquée et moins cela fonctionnait...

J'ai voulu soigner les verrues d'une de mes juments avec les petites granules : absolument aucun effet ! Pour les abcès, je me suis sérieusement questionnée sur les dilutions et les doses préconisées dans le bouquin de référence...
Les produits vendus par le véto (des complexes en ampoules) avaient quelque chose d'incohérents avec ce que je savais du principe de fonctionnement de l'homéopathie...
Les premières tentatives sur mes chèvres donnaient des résultats mitigés...

Aujourd'hui, j'utilise de l'homéopathie avec succès.
Pour les moyennement fortes dilutions (9ch en général), j'ai mes préférés dont je suis sûre : ce sont des éléments simples, pour des situations de type accident, et pour lesquels les symptômes sont prépondérants par rapport au type d'individu. J'ai abandonné l'utilisation des composés à ce niveau de dilution (à une exception près).
J'ai découvert les faibles dilutions (en DH) avec les produits Lehning... Les puristes en homéopathie prétendent qu'à ce niveau, ce n'est plus de l'homéopathie... Alors disons que je ne suis pas puriste et qu'avec mes maigres connaissances, ma cervelle ne voit pas l'incohérence qui marquerait la rupture entre ces 2 mondes... Là, les résultats sont époustouflants ! sur moi, sur mes biquettes, chiens et chats... mais pas sur les verrues de ma jument !


Alors voilà ce que je retiens d'essentiel dans le fonctionnement de l'homéopathie, pour comprendre pourquoi ça marche... ou ne marche pas :

- dans les dilutions en ch et plus fortes, il n'y a pas de principe actif sur le support (ou du moins la chance d'avoir une molécule de produit est quasi nulle), que ce soit une granule en sucre ou une solution alcoolisée.
- dans les dilutions en Dh, les chances de trouver une molécule sont aussi très faibles, mais un peu moins puisque le produit de base est moins dilué.
- en homéopathie, ce n'est pas le produit de base qui agit, mais le message énergétique qu'il a laissé sur le support lors de la "dynamisation" (étape de fabrication qui vise justement à inscrire le message du produit sur le support)

... un message énergétique...
... Einstein... La matière EST de l'énergie... NOUS sommes des amas d'énergies...
... Un message énergétique reçu par un amas d'énergies...

... Un mouvement des bras du chef d'orchestre aux instrumentistes en face de lui, et la symphonie suit...

- le mental, le corps psychologique, étant des champs énergétiques, ils peuvent allègrement manipuler les messages extérieurs quitte à en créer (Vive les effets dits placebo !) voire les stopper carrément, provoquant une inefficacité sur le plan matériel (Grrr !!! Ça marche pas l'homéo !!!)
- les barrières mentales, psychologiques, peuvent provenir aussi bien du soigneur qui donne le produit, que du malade lui-même.
- le doute optimiste envoie une énergie positive qui maintient voire renforce le message
- le doute pessimiste envoie de l'énergie négative qui réduit voire détruit le message.


- Les associations de matière (composés, complexes...) reposent sur le principe de synergie d'action : chacun apporte ses vertus, complète, soutient l'activité de l'autre, dans le but de soulager de symptômes multiples d'un mal.


- la dose doit "saturer" le corps, c'est à dire que le message reçu doit être percutant énergétiquement, et d'une lisibilité totale. La dose est souvent liée à la dilution, et à la réceptivité du corps en face (un humain reçoit différemment d'une chèvre ou d'un cheval, donc les doses doivent être adaptées). Quand il suffit de donner 5 gouttes pour être compris, le fait d'en donner 7 ne changera rien, sauf pour les sceptiques négatifs bien sur.
- les hautes dilutions sont réputées plus percutantes que les faibles dilutions...
- au début d'un soin sur situation accidentelle, le corps est comme embrumé... pour qu'il comprenne il faut lui répéter sans se fâcher... En clair, souvent au démarrage d'un soin, pour que le message énergétique de l'homéopathie soit reçu et compris, il faut donner la dose plusieurs fois de suite.
- en traitement de fond... dommage que les animaux n'aient pas la parole... mais sur moi cela n'a pas fonctionné, comme si la véritable détresse de mon corps d'enfant n'avait pas été "entendue"... Les thérapeutes sont ils mieux "ouverts" pour "entendre" la vraie souffrance d'un animal ?

- Et ce qui est absolument essentiel mais dont aucun homéopathe ne m'a jamais parlé, même dans les bouquins (!) : pour répondre aux messages énergétiques de l'homéopathie, le corps a besoin de matériaux tels que des vitamines, des minéraux !!! Un système immunitaire qui n'a pas de magnésium disponible en quantité suffisante ne pourra rien faire pour lutter contre un virus par exemple... même si l'homéopathie lui crie de fourbir ses armes, même si la recette de l'anti-virus est inscrite dans le message énergétique...

- il est aussi essentiel de retirer les éléments pathogènes de l'environnement du patient... Encore faut-il les identifier et "accepter de les voir"... Pour avoir croisé de remarquables autruches la tête vissée dans le sable, je sais que cela n'est pas évident...


Avertissement : cela est mon approche toute personnelle, et non pas celle d'un homéopathe émérite. Cet article est à lire avec discernement, esprit critique (comme tous les articles d'ailleurs).